jeudi 22 décembre 2011

La fête, ça fait grandir ! (vendredis intellos)



Pourquoi faire la fête ?

Puisque l’heure est aujourd’hui à la fête, je vais m’intéresser à la fête, côté enfants. Pour cela, j’ai une fois de plus sorti mes vieilles revues  du « Journal des professionnels de l’enfance », et plus particulièrement le numéro 38 (janvier/février 2006) dont le dossier s’intitule justement « C’est la fête ! »… ça ne pouvait pas mieux tomber !

Je me suis intéressée à l’article « La fête, ça fait grandir », écrit par  Isabelle Teixera, responsable pédagogique aux Scouts et Guides de France.


Tout d’abord, nous pouvons distinguer 2 types de fêtes :

-les fêtes institutionnalisées, qui permettent de marquer le temps qui passe. Ces fêtes du calendrier permettent à l’enfant de se situer et de se projeter dans le temps. 
C’est le cas par exemple des fêtes de ces prochains jours.

-les fêtes liées à la vie de groupe. Celles qui donnent du sens à ce qui a été vécu, qui célèbrent une étape, une réussite,…

« La fête va alors être le moyen de souligner, de signifier un progrès, une découverte, un apprentissage, une nouvelle expérience. Outre le fait que célébrer un temps fort permet de lui donner une fin et une reconnaissance officielle, cela offre également l’occasion de faire une pause et de regarder ce qui vient d’être vécu, en quoi les enfants ont grandi et ce qui a permis cette progression. A l’image d’Asterix qui ponctue chacune de ses aventures par un énorme banquet sous les étoiles, faire la fête évite de tourner trop rapidement la page sans avoir eu le temps de la contempler, la savourer et la digérer pleinement. »


Mais la fête, c’est aussi et surtout un espace de liberté, une bulle hors du temps où certaines règles ont le droit d’être transgressées : se coucher tard, manger plus de sucreries, …

« Faire la fête, pour un enfant, c’est donc très souvent « sortir un peu du cadre », mais une sortie de cadre autorisée, limitée dans le temps, justifiée et permise par les adultes (qui le plus souvent vont eux-mêmes se dérider et « lâcher un peu de lest »), donc un espace de liberté justifié et rassurant, car l’enfant sait qu’une fois la fête terminée, les maquillages effacés et les décorations rangées, la vie « normale » reprendra sa place et avec elle son « protocole » ordinaire . »


Alors, quels sont les ingrédients d’une fête réussie :

Les enfants sont très attachés au cadre : les décorations, guirlandes créent une ambiance particulière et permettent à l’enfant de se projeter dans un imaginaire. Les lieux communs deviennent magiques, féériques le temps de la fête.

Les rituels ont aussi leur importance : chaque type de fête à son rituel : la bougie d’anniversaire, la galette de l’Epiphanie, les déguisements du Carnaval… Un Noël sans sapin n’aura probablement pas la même saveur.

La fête, c’est aussi  la nourriture. Mais ce qui intéresse les enfants, ce n’est pas la grande gastronomie, mais plutôt toutes les sucreries et friandises habituellement interdites. Vive les brochettes de bonbons et les petits gâteaux !

Et enfin, comme nous l’avons vu, une fête réussie c’est aussi une fête permettant un espace de liberté. Les enfants ne vont pas rester sagement assis à table. La fête, on la vit avec tout le corps ! Rions, chantons, dansons !!!


Alors, vous êtes prêts maintenant ?

Bonnes fêtes à vous tous et Joyeux Noël à vous et vos petits Lutins !!!

Vous pouvez retrouver cet article sur Le blog collectif des Vendredis Intellos





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