mercredi 26 octobre 2011

C'est mercredi, c'est Montessori ! #6

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire (:-D) , je vais donc en profiter pour vous parler des anniversaires Montessori.

Oui, car dans la pédagogie Montessori, anniversaire ne rime pas uniquement avec cadeaux et gâteau. Un anniversaire est une nouvelle occasion d'apprendre.

Qu'est ce qu'un anniversaire ? On fête une nouvelle année écoulée. Et qu'est-ce qu'une année ? C'est le temps que met la Terre pour faire le tour du soleil.

Maria Montessori propose dans sa pédagogie de se centrer sur le sens de cette fête. Elle propose ainsi un petit rituel.

Un cercle est matérialisé par une corde au sol. Au centre, on place une bougie qui représente le soleil. L'enfant qui fête son anniversaire tient un globe, il représente la Terre, et va suivre la corde au sol pour faire le tour du soleil.
L'enfant va ainsi faire autant de tours qu'il a d'années à fêter.

A chaque tour, on raconte à l'enfant les souvenirs de chaque année.
Au premier tour, on lui raconte sa première année. Lorsque l'enfant fait son second tour, on lui parle de sa seconde année, et ainsi de suite...
Pour illustrer ces souvenirs, on peut montrer à l'enfant des photos, des objets. On peut ainsi créer des boîtes pour chaque année: "La boîte à souvenir de ma première année", "La boite à souvenir de ma deuxième année",...

Lorsque l'enfant à terminé ses tours autour du "soleil", il peut venir éteindre la bougie.


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Bien évidemment, je ne vais pas faire ça aujourd'hui pour mon propre anniversaire !!! (il y aurait trop de tours à faire !!!)
Mais je trouve que c'est une bonne idée de se souvenir ainsi de chaque année, cela permet de mieux prendre conscience du temps qui passe, et pour les enfants cela permet de comprendre qu'un anniversaire est autre chose qu' "une journée où l'on reçoit plein de cadeaux"
Bien sûr, ce petit rituel n'empêche en rien les traditionnels cadeaux et gâteau, mais cela apporte un petit "plus". J'imagine aussi que les enfants doivent être ravis d'être au centre de cette animation et d'entendre leur histoire racontée.

J'aime beaucoup l'idée des boîtes à souvenirs pour chaque année. 
J'imagine déjà ce que je pourrai mettre dans la première boîte de Lustucru (même s'il sera encore petit  pour le rituel, je pense dans un premier temps garder l'idée de la boîte)

son premier pyjama, choisi avec amour par ses parents, son premier maillot de bain, qui me permettra de lui raconter ses premières séances aux bébés nageurs, des photos bien sûr, son livre de naissance où tous les souvenirs de sa première année sont écrits, sa tenue de baptême, le cahier de liaison de sa nourrice, où ses journées avec elle sont racontées, ....


Et vous, vous connaissez ce rituel ? Vous l'avez déjà vécu ? Ca vous donne envie d'essayer ?








mercredi 19 octobre 2011

C'est mercredi, c'est Montessori ! #5

5ème rendez vous Montessori !

Aujourd'hui, je vais continuer à vous parler de l'autonomie.

Je vais d'ailleurs lier autonomie et apprentissage. Car l'un ne va pas sans l'autre:
L'autonomie est un apprentissage, et les apprentissages permettent à nos enfants de devenir chaque fois un peu plus autonome...

Je vous ai parlé plus tôt de l'importance d'être à l'écoute de son enfant, de respecter son rythme. Et ce pour éviter de le brusquer dans un apprentissage ou une indépendance pour lequel il n'est pas prêt, mais aussi pour ne pas le freiner dans sa soif d'apprendre lorsqu'il se montre intéressé pour faire certaines choses. Cela implique de prendre le temps d'observer son enfant.

C'est d'ailleurs en ayant observé des enfants pendant plusieurs années, que Maria Montessori a découvert ce qu'elle a appelé des "périodes sensibles".
N'avez-vous jamais remarqué à quel point un enfant peut avoir une fascination  pour certaines choses à certaines périodes ?
Par exemple, l'obsession de l'ordre chez le tout jeune enfant.

Ces périodes où l'enfant montre un intérêt particulier pour certaines choses, sont en fait le reflet de leur disposition pour tel ou tel apprentissage. Il est donc important en tant que parent d'être attentif à ces périodes sensibles afin d'encourager au mieux les progrès de son enfant. Selon Maria Montessori, ces périodes sont d'autant plus importantes, que si l'enfant n'est pas stimulé au bon moment, lorsque l'enfant montre son intérêt pour une activité, nous loupons une occasion unique d'apprentissage. Car l'enfant ne sera alors plus aussi disposé.
Prenons l'exemple du langage: dès sa naissance, le bébé montre son intérêt au langage: il réagit quand on lui parle, puis plus tard, essaie de produire des sons à  son tour, puis tente d'imiter ce qu'il entend, etc...
Si à cet instant, l'enfant est placé dans un environnement pauvre en terme de communication, l'enfant risque alors de développer des difficultés de langage, et il sera alors beaucoup plus laborieux pour lui d'apprendre plus tard, une fois cette période sensible passée. En revanche, si l'enfant est correctement soutenu et stimulé, l'apprentissage se fera tout en douceur.

Ainsi, on peut dire "qu'avant l'heure, c'est pas l'heure, mais après l'heure, c'est plus l'heure !" 

Cela s'applique à toutes sortes d'apprentissages: par exemple la propreté. Je ne suis pas encore à ce stade avec mon Lustucru, mais pour avoir lu quelques témoignages, il semblerait que les mamans s'accordent pour dire que vouloir proposer le pot trop tôt à son enfant est peine perdue.

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Inutile donc de vouloir contrôler les apprentissages de son enfant, mais endossons plutôt celui de guide. Les enfants ont soif d'apprendre, faisons leur confiance !








vendredi 14 octobre 2011

Allaitement et Autonomie (Vendredis Intellos)

Pour ma première participation aux Vendredis Intellos, je vais vous parler de 2 sujets qui me tiennent à coeur: l'allaitement (voir ici) et l'acquisition de l'autonomie (voir là).

Certains diront que c'est incompatible. L'allaitement favorisant la fusion mère-enfant, cela paraît en effet contraire à l'accomplissement individuel de l'enfant.

C'est un peu le point de vue de la nourrice de Lustucru. Mon Bonhomme va chez la nourrice 2 jours par semaine, et il y a des moments pendant ces journées où l'absence du sein est difficile à vivre pour mon Loulou... Selon la nounou, je devrais lui donner le sein moins souvent à la maison. Elle ne l'a pas dit, mais je sais qu'elle pense qu'il est temps que je le sèvre.
Ma nourrice est vraiment super, mais nous différons sur un point: cette question de l'autonomie, justement.


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Sevrer mon bébé est tout simplement inconcevable pour moi ! Cette relation entre mon Lustucru et moi fonctionne à merveille, je ne vois pas pourquoi je devrais y mettre fin. 
A moins que je sois certaine que ce soit pour le bien de mon Petit Bonhomme...

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Je suis allée donc mettre mon nez dans une "vieille" revue: Le Journal des Professionnels de l'Enfance à laquelle j'étais abonnée en ... 2005 !!! Je savais bien qu'un jour je les ressortirais !!!

Justement, il y a un numéro consacré à l'autonomie (numéro 35, juillet août 2005). Et dans ce numéro, il y a... un article qui parle d'allaitement !!!
Chouette, voilà exactement ce qu'il me faut !!!

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L'article est écrit conjointement par Fabienne Sarazin-Guyon Le Bouffy et Danielle Leys, psychologues cliniciennes.

"Faut-il avoir peur de bébé qui tète ?"

Morceaux choisis

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"Toute cette période de complicité corporelle et de symbiose psychique, de fusion entre le bébé et sa mère, doit être préservée. La recherche d'autonomie ne doit pas être visée à ce moment-là. D'ailleurs, en règle générale, l'autonomie doit rester une conquête de l'enfant, non une contrainte éducative. En matière d'autonomie, il est toujours possible de solliciter la compétence de l'enfant mais celle-ci risque de s'obtenir au détriment d'une certaine forme de liberté psychique. L'imposer trop tôt nuit à la conquête d'une authentique indépendance affective."

"Nous voyons de plus en plus souvent les nouveaux-nés recevoir une tétine sous prétexte que les bébés ont besoin de téter. De quoi s'agit-il ? L'enfant semblerait disposer d'un moyen autonome de satisfaire son besoin de réassurance. A une époque où le temps est compté en terme d'efficacité, il est certain que celui de réassurance ne paraît pas "rentable". (...) L'autonomie, ici, libère l'adulte plus que l'enfant."

"(Cette expérience de fusion) doit même durer suffisamment longtemps pour que l'autonomie y puise ses forces, sa puissance, lorsque l'enfant y est prêt. Les forces de croissance poussent l'enfant à la différenciation, à l'autonomie, à la séparation. L'autonomie imposée de l'extérieur crée de la dépendance car l'enfant immature a besoin de l'adulte pour la supporter."

"Une autonomie installée trop tôt risque de générer un comportement d'assistance plus qu'un esprit d'indépendance."

Et voici la conclusion de l'article:

"Et si un allaitement long favorisait cette indépendance de la mère et de l'enfant, et visait cette maturité adulte à laquelle chaque être humain aspire ?"

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Voilà, je n'ai donc aucune bonne raison de sevrer mon Lustucru !
La conquête de l'autonomie doit se faire progressivement, en étant à l'écoute de son enfant, de ses besoins, de ses capacités.... Tiens tiens, ça me rappelle l'esprit Montessori... Je continuerai de développer ce point lors de mon prochain rendez-vous "C'est mercredi, c'est Montessori !"

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mercredi 12 octobre 2011

C'est mercredi, c'est Montessori ! #4

Avant d'être enceinte, j'ai commencé à réfléchir sur l'éducation que je souhaitais pour mon futur enfant. 
J'ai donc commencé à lire beaucoup sur Internet. 
Mes lectures, ainsi que mon observation de mes élèves (et de leurs parents) m'ont conduit à me questionner sur l'autonomie.


Bizarrement j'ai l'impression que dans notre société, on fonctionne un peu à l'envers ! En effet, on demande au jeune bébé des choses "de grand" (faire ses nuits, se calmer seul sans l'adulte,etc...), on somme les mamans de "couper le cordon" rapidement, pour justement que bébé devienne indépendant, autonome, etc... MAIS, cela ne semble plus choquer autant lorsqu'un enfant de 5-6 ans ne sait pas s'habiller seul...
Après avoir voulu accélérer l'acquisition de l'autonomie des nourrissons, c'est comme si certaines mamans voulaient retenir leur bébé, le faire grandir moins vite... Et ne parlons pas du jour où le bébé est devenu grand, en âge de quitter le foyer parental pour vivre sa vie et que finalement on se rend compte que pour certaines le fameux cordon n'est pas encore coupé... (spécial dédicace à ma belle-mère ;-) )


Forte de ce constat, j'ai fait le choix d'être disponible au maximum pour mon bébé ses premiers mois de vie, puis de l'aider à acquérir son autonomie progressivement, quand il en sera capable.


A ce moment de ma réflexion, je ne connaissais encore de l'approche Montessori que le nom.


C'est donc avec un grand plaisir que je découvre aujourd'hui cette approche.
"Aide-moi à faire seul", telle est la philosophe de la pédagogie Montessori.

Si j'étais convaincue de ce que je voulais, je ne savais pas forcément comment y arriver, et je découvre donc grâce à Montessori des pistes pour aider mon Lustucru dans cette acquisition de l'autonomie.


Pour cela, 2 principes important:


-l'aménagement de l'espace, des outils pour l'adapter à l'enfant.


-l'observation de l'enfant pour lui proposer des choses les plus adaptées à ses capacités/besoins/envie.


La question de l'aménagement de l'espace me paraît importante. Le monde est en effet imaginé par des adultes pour des adultes. Pourtant, les adultes ne sont pas les seuls à y vivre... 
Ainsi, Maria Montessori encourage l'utilisation de meubles et d'outils adaptés à la taille de l'enfant. On connaît tous les petites tables et chaises, mais on pense moins à utiliser des outils adaptés à la taille de leurs petites mains. Par exemple, il est difficile pour un enfant de remplir seul son verre d'eau, mais si on utilise un broc plus petit, et en lui apprenant à l'utiliser, l'enfant sera tout à fait capable de verser seul l'eau dans son verre.


En ce qui concerne l'observation de l'enfant et le respect de son rythme , j'y reviendrai plus tard dans un autre billet (peut-être à l'occasion d'une première participation aux Vendredis Intellos de Madame Déjantée...)




Pour lire ou relire mes précédents billets au sujet de Montessori, c'est iciici et ici !
Et si tu veux toi aussi participer à ce rendez-vous du mercredi, n'hésite pas à me donner le lien de ton article ;-)

jeudi 6 octobre 2011

6 mois !!!

Il y a quelques jours, mon Lustucru a fêté ses 6 mois.
6 mois, c'est pas rien ! Une demi-année. Déjà !

Mais pour une maman allaitante, ces 6 mois ont une signification un peu particulière. 6 mois d'allaitement exclusif, ce sont les recommandations de l'OMS et de l'UNICEF. Ainsi, ce cap est souvent vécu comme un objectif à atteindre lorsque l'on commence  à allaiter.

Me voici donc à ces fameux 6 mois. Lustucru est toujours allaité exclusivement. Mais je n'ai pas pour autant envie de crier "Youhou,j'y suis arrivée ! Sortez les pom-pom girls, les confettis et les trompettes !"
Je vois simplement ce moisniversaire comme un étape. Nous allons commencer la diversification. Lustucru va goûter autre chose que mon lait.
Je ressens un mélange d'excitation et de nostalgie.


Petite histoire de mon allaitement...


Quand j'étais plus jeune, je pensais que je ne pourrais pas allaiter. Je me disais "tant pis" je m'étais faite à cette idée... Puis j'ai été rassurée par ma gynécologue, l'allaitement était tout de même envisageable !
A cette époque, j'étais encore loin de faire un bébé, mais l'idée que je pourrais un jour peut être allaiter me réjouissait. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, car je n'avais quasiment pas de mamans allaitantes dans mon entourage...

Lorsque je suis tombée enceinte, il était évident que je désirais allaiter mon p'tit bonhomme. Plus la grossesse avançait, plus le fait de réussir cet allaitement me tenait à coeur... Je savais que c'était important pour moi, je n'imaginais pas encore à quel point...
J'ai donc assister à une réunion d'information, lu pas mal de choses sur le net,...
Si j'étais assez sereine lors de ma grossesse, c'est au sujet de l'allaitement que j'avais le plus de craintes. Vous connaissez les cauchemars de femme enceinte ? Moi, je rêvais que je n'arrivais pas à nourrir mon bébé, je ne savais pas quand je devais le nourrir et du coup il ne mangeait pas assez...

Puis Petit Lustucru est arrivé.
Malheureusement l'accouchement a été difficile pour lui, et mon Bébé a du être emmené en néonat dès sa naissance.
Pas de peau à peau, pas de têtée de bienvenue...
La première "têtée", ce fut plusieurs heures plus tard... avec un Medela Symphony...
Pendant ce temps, les infirmières nourrissaient Lustucru au biberon.

La première vraie têtée avec mon Tit Coeur, ce fut le lendemain. Malheureusement, je ne garde pas un souvenir magique de cette têtée. Lustucru n'avait pas assez de force, la têtée était plus un moment pour lui pour se familiariser avec le sein, mais l'essentiel de son alimentation restait le biberon. Et moi je continuais mes têtes à têtes avec Medela...

Les premiers instants furent vraiment difficile, car  à chaque équipe d'infirmières différente dans le service néonat, j'avais droit à de nouveaux conseils.

" on le laisse boire ce qu'il veut au bib"; "ah non, il faut surtout pas qu'il boive plus que la quantité demandée";"si vous voulez allaiter il faut en attendant lui donner le lait à la tasse et non au bib"; "n'importe quoi, je n'ai jamais vu un bébé refuser le sein après un bib"; "ne lui donnez pas de tétine"; "on lui a donné une tétine"; "je vous appelle s'il a faim la nuit"; "non, vous ne viendrez que demain matin, cette nuit vous avez besoin de vous reposer"; "comment ça vous ne vous êtes pas levée cette nuit ?",...

Difficile de s'y retrouver au milieu de tous ces conseils contradictoires. Et difficile d'imposer ses choix quand on est déjà vulnérable (fatigue de l'accouchement, bébé hospitalisé), et surtout, j'avais du mal à distinguer ce qui relevait de mes propres choix et ce qui relevait du médical.

Finalement, j'ai passé mon "coup de gueule", j'en avais assez de tous ces conseils et contre-conseils. Les différentes équipes ont ensuite été plus cool et ont respecté d'avantage mes choix.

Finalement Lustucru buvait son lait à la tasse. On ne lui a pas donné de tétine. Les pédiatres exigeaient qu'il boive une quantité minimum, Lustucru ayant besoin de reprendre des forces.
Et moi, je continuais à tirer mon colostrum, qu'on lui donnait après qu'il ait bu son LA.

5 jours après sa naissance, les pédiatres ont enfin donné leur feu vert pour un allaitement à la demande, après l'avoir pesé avant/après têtée pour vérifier qu'il prenait suffisamment.

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Etre seule dans une chambre vide de lui, être réveillée par la sonnerie du téléphone, reprendre vite ses esprits pour avoir une voix à peu près réveillée..."Lustucru vient de se réveiller. - D'accord j'arrive tout de suite". Sortir de la chambre. Traverser le long couloir qui mène au service de néonat. (heureusement que le couloir est large, parce que je ne marchais pas toujours droit...). Sonner à la porte. Attendre qu'un infirmier m'ouvre. Entendre son bébé pleurer mais ne pas pouvoir entrer tout de suite. Enfiler la blouse. Se laver les mains en suivant le protocole. Entrer enfin dans le service et retrouver enfin son Petit Bonhomme. 
Donner le sein en faisant attention aux fils de l'éléctrocardiogramme, à la perfusion.


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Puis le retour à la maison, 9 jours après sa naissance, enfin...


J'ai pu enfin savourer ces moments magiques de l'allaitement. Comme je le disais au départ, je savais que l'allaitement serait important pour moi, je n'imaginais pas à quel point.
Au départ, l'allaitement m'a permis d'avoir un lien fusionnel avec mon Lustucru, et ça je crois bien que j'en avais besoin tout autant que lui suite à sa naissance difficile.


Puis , tout doucement, je suis arrivée aux 3 mois d'allaitement. Une première étape. J'aurais pu choisir d'arrêter là, de commencer un sevrage, mais je n'en voyais pas l'intérêt. 
Au départ, je m'étais fixée comme "limite" le jour où Lustucru marcherait. Arrivée aux 3 mois d'allaitement, je commençais à me dire que finalement j'allaiterais peut être plus que ce que j'avais imaginé au début...
Puis un autre cap à franchir: la reprise du travail.

A ses 3 mois et demi, j'achète un tire lait, un Tommee Tippee.
Lustucru boit sans difficulté son premier biberon donné par papa.

Toutes les chances étaient de mon côté pour que l'allaitement se poursuive dans de bonnes conditions: Lustucru avait 5 mois lors de ma reprise, et surtout, je n'ai repris qu'à mi-temps.


Après cette étape de la reprise, nous voici donc à une nouvelle étape: la diversification. Ce sont donc les derniers jours où Lustucru se nourrit exclusivement de mon lait. Ce week end, nous commencerons les petits pots...


Quant à notre allaitement, je ne vois toujours aucune raison d'arrêter.
Tant que ça convient à Lustucru et que l'allaitement me convient, nous continuerons. Je ne suis plus du tout gênée à l'idée d'allaiter un bambin qui marche.


Je suis donc pro-allaitante, car je me sens vraiment épanouie dans cet allaitement. J'aime cette relation que j'ai avec mon Petit Bonhomme. Pour autant, je ne jugerai pas les mamans qui ont fait le choix du biberon. Parce que chaque histoire est différente. Parce qu'aussi, si les circonstances avaient été différentes, j'aurais peut être été une maman "biberonnante" (si je n'avais pas été rassurée par le passé par ma gynéco, si je n'avais pas eu les bons conseils, les bonnes informations, si je n'avais pas eu la chance d'avoir une sage femme pour me présenter le tire-lait le jour de l'accouchement,...)
Non, je ne jugerai pas ces mamans. Mais au fond de moi je me dirai tout de même que c'est dommage pour elles d'être passées à  côté de cette relation...



Je crois que je vais m'offrir ce livre...


mercredi 5 octobre 2011

C'est plus tout à fait mercredi,mais c'est quand même Montessori ! #3

Me voilà un peu en retard pour mon troisième rendez vous montessorien !
D'ailleurs , je ne suis pas tellement passée ces derniers jours, pourtant j'ai envie d'écrire pleins de choses, mais le temps me manque, j'étais pas mal en vadrouille ces temps-ci...


Je ne vais pas être très longue, parce qu'il est déjà tard et que mon lit, ma couette et mon oreiller m'appellent !
Mais promis, je vais prendre le temps les jours qui viennent pour écrire un peu plus sur mon blog.


Ce soir, je vais juste vous dire un peu où j'en suis dans ma découverte de cette approche Montessori.
Après avoir assisté à un atelier Montessori, je devrais bientôt pouvoir être accueillie en tant qu'observatrice dans l'école pour une journée de classe. Je suis vraiment contente de cette opportunité. Rien de mieux que de pouvoir voir "en vrai" pour se faire une idée...
En attendant, je farfouille sur le net, je cherche des forums, des blogs, afin d'avoir quelques témoignages.
J'ai aussi emprunté à la médiathèque le livre de Tim Selding sur la pédagogie Montessori à la maison.


Pour l'instant, je trouve ces recherches très enrichissantes. Je me retrouve bien dans cette approche. Et surtout, cela m'intéresse à 3 niveaux:
-qu'est-ce que je peux appliquer dans ma classe pour mes élèves ?
-qu'est ce que je peux faire  à la maison avec Lustucru ?
-et qu'est ce que j'envisage pour la scolarisation de Lustucru ? (oui oui, pour ça, j'ai encore le temps de voir venir !!! )


Bon allez je vous laisse, mon oreiller a besoin de moi !!!